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quinta-feira, 14 de junho de 2012

Catarse de Cristóvão e Francisco de Aguiar, versão inglesa.


Student : Virginia Henry Martins
Teacher Dra Maria do Rosário Girão Ribeiro dos Santos
29 March 2012

The beginning of Catharsis

The computer’s already set up in my new apartment. The e-mail address hasn’t changed. As soon as the technician went out the door, I flew to the inbox to check if I had any mail. I did. As you would expect, my first message was from you...I’m enjoying living in my new apartment. I have more or less everything in place, I just have to plug in the hi-fi. I’m tired but happy. I’m now heading out to the graduation party for the final year students at my School.

The letter I’ve just read left me encouraged that you’re fitting in well to your new place, “the corner of your own.”At the same time it had the effect of bringing back a multitude of memories, half faded but still there, linked with houses and respective moves and the complications involved. (...) Your change of address and move to a new city must have been the best and wisest decision that you’ve made in the last few years. It was becoming unbearable and depressing to live for almost four decades in the same city, where you suffered so much both physically and psychologically! [...] Our home is a reflection of us, or as the English proverb puts it: “An Englishman’s home is his castle...”And your new house, situated out of reach of tragic memories, unpolluted by bitter tongues and negativity, will end up being your place of refuge. ...Don’t hang pictures of the ghosts that haunt you on the walls. Organise your belongings carefully. It’s a very calming job. Put your books within close reach of your hands and your head. They’ll make you pleasant company, quiet (even better), who knows if they won’t even lavish you with special affection, precisely because by nature they are blind, deaf and dumb. When you’re feeling particularly lonely, you know you have them there at your beck and call and, at any time, you can ask them the silliest questions, they’ll not be offended, nor will they be grumpy if your visits are quite far apart. They don’t water the flower of jealousy. Nor do they listen to evil gossip. By nature and as part of their role, they’re tolerant and never protest. If some nasty grievous memory comes knocking unexpectedly at your door, turn it away quickly and excuse yourself: go for a walk, go swimming, drag out a happy memory and ask it to get rid of the destructive one...I’m sure this house move and new city will be the beginning of a new phase in your life. Enjoy it to the full. When you open your door, don’t forget to wipe your feet, so that no last particles of troubled memories can get in. Hard? Of course! But the impossible is not and never was an inhabitant in free will’s kingdom. You must remember that you phoned me the evening before the move. Of course you’ll remember that. The sadness in the tone of your voice didn’t deceive me. I felt worried: I could foresee a last minute relapse...I suffered with you, I couldn’t let you tell from my voice, the sudden worry that had invaded my body. [...]Some of our closest family members had a tendency to fall prey to serious psychological upsets every time they moved house. Do you remember Maria Manuela, Mané, Aunt Maria da Ascensão’s daughter? Before setting sail for America, she moved house seven times! To paraphrase the poet Manuel Alegre, you could say she was looking for the home that doesn’t exist...

I was lucky enough not to have inherited that family trait: just the ghost of the house at Alto da Granja pursued me for some time, especially in dreams and nightmares. In fact, with half a dozen outings up above there, early morning, going for a run, I faced the spectre that was gnawing away at my noblest entrails and, bit by bit, the spectre was wiped out of my emotional memory. I was left exorcised, free of the impertinent apparition.

Before that, and still a student, I had moved rooms and street at least three times and it didn’t faze me. My house on the island, looking over the sea and opposite its other twin sister, was like an ersatz or, if you prefer, a placebo.” (Cristovão de Aguiar e Francisco de Aguiar, Catharsis. Epistolary Dialogue in the form of a novel, Lápis de Memórias, April 2011, pp11-14)

sexta-feira, 25 de maio de 2012

Cristóvão e Francisco de Aguiar em Francês "Catarse"

 L’incipit de Catarse

L’ordinateur est déjà installé dans mon nouvel appartement. L’adresse électronique ne change pas. Le technicien à peine parti, j’ai entrepris tout de suite de voir mon courrier. Il y en avait. Comme l’on pouvait prévoir, le  premier message que j’ouvris était de toi… J’aime habiter dans mon nouvel appartement. À vrai dire j’ai tout en ordre, il me faut juste installer la chaîne stéréo. Je me sens fatigué, mais de bonne humeur. Je vais maintenant à la fête des finalistes de mon Lycée.

La lettre que je viens de lire m’a été agréable, car tu t’adaptes bien à ton nouveau petit coin, the corner of your own1. En même temps, cette lettre m’a donné l’occasion de me rappeler une foule de souvenirs, à moitié oubliés, mais latents, liés aux maisons et aux déménagements respectifs et à leurs complications […]. Ton changement de maison et de ville a dû être la meilleure et la plus sage décision que tu aies prise ces dernières années. Il devenait insupportable et déprimant d’habiter, durant quatre décennies environ, dans la même petite ville où tu as tant souffert, physiquement et psychologiquement ! […] La maison est notre miroir, ou, comme le dit un proverbe anglais : An Englishman’s home is his castle2 … Et ta nouvelle maison, située loin des souvenirs massacrants, non souillée par des amertumes ou des esprits, deviendra ton refuge… N’accroche pas aux murs les portraits des fantômes qui te tourmentent. Range tes affaires lentement, cette tâche est un calmant, mets tes livres à portée de la main et de l’esprit. Ils te tiendront une agréable compagnie, silencieusement (mieux encore), qui sait s’ils ne t’offriront pas une intimité affectueuse, précisément parce qu’ils sont naturellement aveugles, sourds et muets. Dans un resserrement plus aigu de solitude, tu sais qu’ils sont là à ta disposition et tu pourras, à tout moment, leur poser les questions les plus absurdes, ils ne se fâcheront pas ni ne bouderont si tes visites sont espacées.  Ils n’arrosent pas la fleur de la jalousie et écoutent encore moins les mauvaises langues. Grâce à leur nature et à leur rôle, ils sont tolérants et ne se plaignent jamais. Si quelque souvenir des plus vifs vient subitement frapper à ta porte, mets-le dehors et sors : marche, va à la piscine, évoque un souvenir agréable et demande-lui d’expulser le mauvais… Je suis sûr que ce changement de maison et de ville sera le commencement d’une nouvelle phase dans ta vie. Savoure-la en toute plénitude. Lorsque tu ouvriras la porte, n’oublie pas de nettoyer tes pieds, pour qu’aucune poussière obstinée de ta mémoire perturbée ne puisse y entrer. Difficile? Sans aucun doute! Mais l’impossible n’est pas, ni n’a jamais été, domicilié dans le royaume de la volonté. Tu dois te souvenir que tu m’as téléphoné la veille de ton déménagement. Tu t’en souviens sans doute.  Touchée par l’ombre ta voix ne m’a pas trompée. Cela m’a perturbé : j’ai pressenti une rechute de dernière heure… Je me suis contenu juste à temps, je ne pouvais pas te le révéler dans l’intonation de ma voix, qu’une inquiétude soudaine m’avait envahie […]. Chaque fois qu’ils déménageaient, certains membres de notre famille la plus proche étaient enclins à souffrir de graves troubles psychologiques. Tu te souviens de Maria Manuela, surnommée Mané, la fille de tante Maria da Ascensão ? Avant de partir en Amérique, elle a déménagé sept fois! Pour paraphraser le poète Manuel Alegre, on dirait qu’elle était à la recherche de la maison qui n’existe pas

J’ai eu de la chance de ne pas être entré dans un tel tourment héréditaire : seul le fantôme de la villa de l’Alto da Granja m’a poursuivi pendant quelque temps, surtout dans mes rêves et dans mes cauchemars. Au final, avec une demi-douzaine de sorties en haut, tôt le matin, pour faire du jogging, j’ai affronté le spectre qui me rongeait les viscères les plus nobles et, peu à peu, le spectre de la mémoire affective s’est éteint. Je fus exorcisé de l’apparition impertinente.

Avant cela, et alors que j’étais encore étudiant, j’ai changé de chambre et de rue au moins trois fois et cela ne m’a pas surpris. Ma maison sur l’île, qui donnait sur la mer et qui se trouvait en face d’une autre sœur jumelle, me servit d’ « ersatz », ou si tu préfères, de placébo. »

 (Cristóvão de Aguiar e Francisco de Aguiar, Catharsis. Dialogue épistolaire en forme de roman, Lápis de Memórias, avril 2011, pp.11-12-13-14).

Fonte:



Em colaboração com os Colóquios da Lusofonia EM 2012 os estudantes de Mestrado, coordenados pela incansável Rosário Girão (Universidade do Minho, Departamento de Estudos Românicos no seu Mestrado de Tradução e Comunicação Multilingue) estão a trabalhar traduções em Francês de vários excertos de autores açorianos contemporâneos (ou o princípio ou o fim de cada obra selecionada) pelo que aqui publicaremos essas traduções depois de enviadas para os autores apreciarem. Chrys Chrystello AICL
Étudiante : Virginia Henry Martins
28.3.12

quarta-feira, 8 de junho de 2011

Apresentação do novo e polémico romance "Catarse" de Cristóvão de Aguiar e Francisco de Aguiar na BPARAH (rectificada)

Ponta Delgada, 7 de Junho de 2011
Apresentação de `Catarse´ de Cristóvão de Aguiar e Francisco de Aguiar na BPARAH (rectificada)

Catarse, a última obra de Cristóvão de Aguiar, escrita em parceria com seu irmão Francisco será apresentada na próxima quinta-feira, dia 9 de Junho, na Biblioteca Pública e Arquivo Regional de Angra do Heroísmo. A sessão, que contará com a presença de Cristóvão de Aguiar, terá lugar às 17h00, na Sala de Reservados do Palácio Bettencourt.
Cristóvão de Aguiar tem sido um escritor inconformado e irreverente, por vezes incómodo, estatuto que assume e cultiva. Com este novo título, Catarse, ambos os autores concorrem para reforçar este estatuto e vão bem mais longe, surpreendendo o leitor e levando-o até ao confronto com o tratamento contundente de temas que muitos prefeririam que se mantivessem encobertos.
Nascido em 1940 na ilha de São Miguel, licenciado em Filologia Germânica pela Faculdade de Letras da Universidade de Coimbra, Cristóvão de Aguiar foi distinguido com o Prémio Ricardo Malheiros da Academia das Ciências de Lisboa, por Raiz Comovida, sua primeira obra em prosa; com o Grande Prémio da Literatura Biográfica APE, por Relação de Bordo; e com dois Prémios Miguel Torga, pelos livros Trasfega e A Tabuada do Tempo.
A sua obra compreende ainda os títulos Ciclone de Setembro, Grito em Chamas, Passageiro em Trânsito, O Braço Tatuado, Marilha, Com Paulo Quintela à Mesa da Tertúlia, A Descoberta da Cidade e outras histórias, Emigração e Outros Temas Ilhéus, Retalhos da Guerra Colonial, e a tradução de A Riqueza das Nações, de Adam Smith.
Em 2001, foi agraciado pelo Presidente da República com a Ordem do Infante D. Henrique. Em 2005, foi homenageado pela Faculdade de Letras da Universidade de Coimbra e pela Reitoria da Universidade, que publicou o livro Homenagem a Cristóvão de Aguiar - 40 anos de vida literária.
Francisco de Aguiar, seu irmão mais novo, nasceu na ilha de São Miguel em 1952. Frequentou o Liceu de Ponta Delgada até ao terceiro ano. Emigrou em seguida com os pais para a Nova Inglaterra, onde completou a High School. Foi operário em fábricas e foi bancário. Matriculando-se na Universidade de Brown, licencia-se em Inglês /Português. É professor diplomado de Inglês e de Francês segunda Língua para as escolas secundárias norte-americanas. Entre 1981 e 1985 foi Leitor de Língua Inglesa na Faculdade de Letras da Universidade de Coimbra, onde já havia concluído o curso anual de Português e Cultura Portuguesa. Este é o primeiro livro que escreve e publica.

quarta-feira, 25 de maio de 2011

Lançado livro de Cristóvão de Aguiar em homenagem a Viriato Madeira, in azores digital

O presidente da Câmara Municipal da Ribeira Grande, Ricardo Silva, presidiu sexta-feira à noite, ao lançamento do livro "Catarse, Diálogo Epistolar em forma de Romance, da autoria do escritor açoriano Cristóvão de Aguiar e do seu irmão Francisco de Aguiar.

O livro "Catarse, Diálogo Epistolar em forma de Romance", é também uma homenagem à memória de Viriato Madeira, falecido a 15 de Janeiro deste ano, que dedicou boa parte da sua vida à melhoria da qualidade de vida da comunidade nortenha, tendo sido presidente da Associação Humanitária dos Bombeiros Voluntários da Ribeira Grande.

Uma homenagem que Cristóvão de Aguiar quis prestar a "um Amigo que me acompanhou ao longo da vida. Sem­pre foste um ho­mem com muitas virtu­des e outros tantos defei­tos, como qual­quer ser humano. Somos e seremos feitos do mesmo barro bí­blico", como referiu na cerimónia de lançamento.
O livro que testemunha a "amizade entre Viriato Madeira e Cristóvão de Aguiar", como diria Ricardo Silva, foi apresentado no Salão Nobre dos Paços do Concelho, que naquela noite foi pequeno para receber familiares e amigos de Viriato Madeira e também o escritor. Na abertura do lançamento do livro e numa cerimónia carregada de emoção e saudade, o presidente da autarquia leu um texto que Viriato Madeira, em Maio de 2007, dedicou a Cristóvão de Aguiar, aquando de uma exposição bibliográfica do autor, que decorreu no Teatro Ribeiragrandense, inserida no programa comemorativa dos 500 anos de elevação da Ribeira Grande a concelho.

Neste texto e em traços gerais, Viriato Madeira afirmou acreditar que (…amanhã, quando a passageira alucinação e paixão pelo esoterismo passar, o seu nome ficará indelevelmente gravado na história da literatura portuguesa, com ressaibos dum açorianismo autêntico, mas sem as negativas fronteiras que tantas vezes querem impor, mas como uma parte dum todo da lusitana maravilhosa expressão escrita).
O livro "Catarse, Diálogo Epistolar em forma de Romance", da Editora Lápis de Memórias foi apresentado por Eduardo Jorge Brum.

Em "Catarse", revela Eduardo Jorge Brum, "Cristóvão e Francisco falam de si (como indica o título "Catarse"), mas, falando de si, falam de todo um povo, esse "Outro" que é toda a gente e em cuja história nos pensamos, nos revemos, nos conciliamos".

"Catarse" e nas palavras de Eduardo Jorge Brum "é a história de S. Miguel nos anos 50 e 60 do século XX. A história de uma ilha pobre que viu os seus filhos emigrarem ou partirem para a guerra. Um passado com dois caminhos apenas: partir para recomeçar ou partir para morrer e matar".
A obra fala ainda "de amor, sentimento de inimagináveis destinos, por tantas serem as suas formas, valências, possibilidades. Nós, açorianos; nós micaelenses, vivemos e crescemos no meio de um amor, que não poucas vezes encontrou o seu alimento na agressão". Esta agressão, segundo o orador era "em nome da educação, em nome do respeito, em nome da preservação de valores. Crescemos no meio de um amor de verdasca, pontapé, bofetada. Amor de pancadaria". Mas hoje, "vivemos tempos em que o amor já não se traduz em pancadaria. Até porque a lei não o permite. Mas nos anos 50 e 60, nos Açores, bater nas crianças e nas mulheres era uma atitude comum, pelo menos nas zonas rurais. Era uma "tradição". Uma "educação".



JOSÉ GARCIA

sábado, 14 de maio de 2011

Catarse ou a escrita mano a mano de Cristóvão e de Francisco de Aguiar, por Victor Rui Dores

“A minha vida não tem idade: tem tempo”

Vitorino Nemésio, Eu Comovido a Oeste

As recordações dos verdes anos avivam-se à medida que vamos ficando mais vividos e menos jovens… A nossa existência é uma perpétua dialéctica: saudades do futuro e sauda¬des do passado

Catarse (Editora Lápis de Memórias, Coimbra, 2011) é um livro sobre a infância e a adolescência insulares enquanto busca de um tempo irremediavelmente perdido. Os autores, irmãos no sangue e nas emoções, protagonistas - narradores, revisitam, pela escrita, tempos, lugares, pessoas e memórias que povoam o seu imaginário. Vivendo em diferentes espaços geográficos, e através de um conjunto de cartas que vão tro-cando, recordam bons tempos que não foram tempos bons. “A vida, em S. Miguel era muito cainha” (pág. 20) porque esses eram os tempos de misérias várias e de repressões variadas de uma sociedade patriarcal – o salazarismo, o subdesenvolvimento, a hipocrisia social, a pobreza, a intolerância, a emigração, a guerra colonial…

A luta contra o esquecimento é a razão primeira da literatura em qualquer uma das suas formas e géneros, sendo que, no caso do livro em apreço, estamos perante um “diálogo epistolar em forma de romance”. Eis uma escrita de inquérito ao subconsciente, através da qual os autores, em diferentes registos e de forma sincera e sentida, travam intensos diálogos e partilham memórias surpreendentes.

Santa Luzia é o microcosmo de referência desta obra, constituindo-se como espaço onde pulsa todo o universo e toda a geografia sentimental e afectiva da ilha de São Miguel, de onde a acção parte viajando para outros lugares: Santa Maria, Terceira, Madeira, Lisboa, Coimbra, Guiné, Américas, Faial, Pico…

Por conseguinte, este livro dá conta de impressões do vivido e do sentido, isto é, das sensações e dos sentimentos que ficaram enraizados nas memórias dos autores. Essas memórias ora são muito positivas (a recordação das figuras tutelares da Mãe, dos Avós e outros familiares, amigos e conhecidos que surgem do fundo dos tempos como uma aparição de ternura no meio das ruínas da vida), ora são terrivelmente negativas (por exemplo, a memória magoada das tiranias do Pai, os ritos e os rituais da iniciação sexual que, nesse tempo de obscurantismo, descambavam invariavelmente para actos de pedofilia, violação e muitas outras formas de violência).

As deambulações dos narradores são fascinantes e lemos este livro como se de um romance se tratasse. Dando conta dos seus “eus” angustiados na sua relação conflituosa com a vida e com os outros, Cristóvão e Francisco, através de viagens interiores e narrativas justapostas, lançam olhares sobre o tempo do fascínio e do sortilégio (porque iniciático) do despertar para a vida, para os amores, para o mundo e para o conhecimento das coisas. E narram reminiscências e histórias das suas vidas com os outros. A prosa de um é sentida na pessoa do outro. E, pela escrita, fazem uma verdadeira catarse. Escreve Francisco, na página 304:

“Desculpa ter estado a escarafunchar coisas do passado, mas estou a passar por uma fase de despejar tudo aquilo que devia ter despejado na altura certa”.

Escreve Cristóvão:

“E que são estas cartas senão um exercício de psicanálise? Desde ontem já recebi três textos teus, qual deles o mais espirituoso! Vou, nas minhas respostas, procurar dar-lhes mais pormenores que os complementarão. Devido à diferença de idade entre nós, e ainda que tenhamos uma grande fatia de passado em comum, possuímos experiências desiguais e diversas histórias para contar, mas as personagens são praticamente as mesmas que conheci nos primeiros vinte anos que permaneci na ilha, só as mais novas me escapam.” (pág. 236)

As memórias sucedem-se com um ritmo perfeito e a descrição das pessoas evocadas – tanto a física como a psicológica – é um primor de minúcia. Desfila um universo de venturas malogradas perante nós. Vivências comuns confluem de página em página para nos recriarem um tempo (praticamente todo o século XX) que nos parece já tão distante mas que a geração dos autores não esquece nem desvaloriza como não glorifica em falsas nostalgias.

Esse foi um tempo de “brandos costumes”, de muitas inquietações e poucas alegrias, de muitas dúvidas e poucas certezas, um tempo marcado por sonhos e desejos, paixões e temores, partidas e chegadas, separações e reencontros.

Mas atenção: estes olhares retroactivos não visam um mero exorcismo da saudade. Os autores respondem a uma verdadeira “prise de conscience”. Por isso, estas páginas são, acima de tudo, lugar de confronto, de denúncia (dos mecanismos dos poderes políticos e religiosos) e de renúncia às máscaras de um quotidiano alienante, até porque os autores foram vítimas desse estado de coisas e sofreram na pele as consequências desse tempo português fascizante.

Catarse constitui uma narrativa coesa e consistente, perfeitamente equilibrada e apoiada em dois eixos narrativos: coloquialidade, prosa enxuta e leveza de estilo por parte de Francisco de Aguiar (texto em itálico). Virtuosismo verbal e manejo robusto da linguagem por parte de Cristóvão de Aguiar (de antologia são as páginas 313 e 314: “Os meus mortos…”). Francisco era até agora escritor adiado. Cristóvão é o autor consagrado da Raiz Comovida, ficcionista de méritos reconhecidos. O primeiro é o comparsa municiador de memórias; o segundo é o criador – arquitecto da narrativa. Ambos se complementam e, numa escrita que mistura memória, diário e discurso literário, falam do problema do destino do homem e do sentido da vida. Em páginas humaníssimas que em nós causam uma imediata adesão afectiva.


Victor Rui Dores

sábado, 30 de abril de 2011

"Catarse". Cristóvão de Aguiar e Francisco de Aguiar dedicam obra a Viriato Madeira. in Diário dos Açores.

O escritor açoriano Cristóvão de Aguiar e o seu irmão Francisco de Aguiar lançam no próximo dia 20 de Maio, na Ribeira Grande, o livro "Catarse, Diálogo Epistolar em forma de Romance", em homenagem à memória de Viriato Madeira, um ribeiragrandense que sempre lutou pela melhoria da qualidade de vida da comunidade nortenha.

O livro da Editora Lápis de Memórias é lançado pelas 21h00, no Salão Nobre dos Paços do Concelho, numa cerimónia presidida pelo presidente da Câmara Municipal da Ribeira Grande, sendo apresentado por Eduardo Jorge Brum. (Director do Semanário Expresso das Nove)

Viriato Hermínio Rego Costa Madeira, que faleceu no passado dia 15 de Janeiro, dedicou toda a sua vida profissional e pessoal pela luta por um maior equilíbrio social, pela defesa dos direitos dos trabalhadores, mesmo em detrimento de promoções pessoais e profissionais. Foi um apaixonado e empenhado sindicalista regional e nacional, e um dos fundadores da Comissão de Trabalhadores da SATA, tendo exercido, por diversas vezes, cargos na referida comissão, até à sua aposentação.

Para além disso, Viriato Madeira foi um dos colaboradores do "Primeiro Plano de Estudo Económico Estratégico" da companhia e do "Plano para a Segurança". Fez, ainda, parte da Direcção do Clube Desportivo e Recreativo da empresa.

Tendo as preocupações sociais sempre um elevado peso no seu percurso de vida, nos finais da década de 80 foi o fundador da delegação ribeiragrandense do C.A.R.A. – Clube dos Alcoólicos Recuperados dos Açores.

Um amante da leitura e da escrita, deixou o seu contributo para a literatura açoriana com textos inéditos que ainda não foram publicados, embora durante muitos anos tenho dado forma a crónicas e artigos de opinião na imprensa regional. Animou, ainda, uma "tertúlia" ribeiragrandense, com análises entusiastas dos mais variados escritores nacionais, regionais e estrangeiros.

Fez, ainda, parte do Círculo de Amigos da Ribeira Grande e, desde 2000 até à data da sua morte foi Presidente da Associação Humanitária dos Bombeiros Voluntários da Ribeira Grande, tendo lutado pela construção do respectivo quartel e da piscina, novamente na senda pela melhoria da qualidade de vida de toda uma comunidade.

terça-feira, 5 de abril de 2011

De arte, precisa-se. João Boavida. In As Beiras de 5-04-2011

Há dias ocorreu no Centro Cultural D. Dinis um acontecimento de relevo: a apresentação de uma nova editora – A Lápis de Memórias – e o lançamento, com a sua chancela, de dois livros: de Cristóvão Aguiar e Francisco Aguiar, “Catarse”, de Carlos M. Rodrigues “Um homem à janela” e a reedição de “Anos de eclipse” de Jorge Seabra.



Como se diria à moda oitocentista, a luzida cerimónia esteve muito concorrida, foi abrilhantada por algumas canções da linha baladeira de intervenção, à anos 70, bem escolhidas e interpretadas e com noção da medida. As apresentações dos livros foram preclaras, pois associaram a qualidade à moderação, tanto nos adjetivos como no tempo gasto. E as intervenções dos autores, nos agradecimentos, decorreram na mesma linha, espontâneas, interessantes e curtas. Enriqueceu o evento a leitura de passagens de todos os livros, também com cuidada escolha e equilíbrio, segundo a sábia lição aristotélica, que os tempo correntes não apreciam por aí além, mas que por cá se vai cultivando. Coimbra sabe fazer estas coisas e ainda bem.



O acontecimento foi importante. Em primeiro lugar, pela novo editora. Que tem por detrás o nome de Adelino Castro, homem há muito ligado aos livros e à edição, que tem o saber-fazer destas coisas e que, ao criar, em Coimbra, uma editora vocacionada para a ficção, vem remar contra a maré. Contra o facto das editoras da cidade terem deixado, há muito, de publicar nestes domínios. Temos muita edição mas não nesta área. A Almedina e a Coimbra Editora editam sobretudo no campo jurídico, educativo e sociológico, há a interessante coleção Minotauro, de autores espanhóis, do Grupo Almedina, a Minerva, com muitas edições de autor, tem sido um respiradouro e a Alma Azul tem editado alguns clássicos e poesia. Mas é pouco. Referência obligatoria é a Imprensa da Universidade de Coimbra, que tem feito um trabalho notável, mas ainda, e como é natural, no domínio cientifico.



Uma nova editora, que entra pela literatura e com escritores de Coimbra é de louvar. E mais ainda se for ao arrepio da literatura à tonelada, que por aí anda, criando resistência à onda da literatura de sucesso e aos monopólios editoriais, que a atrofiam. É refrescante, revolucionário até e deve ser apoiada. Depois os autores. Certamente que nenhum deles aparecerá no Expresso ou no Público, apesar de um deles, Cristóvão Aguiar, ter, como se sabe, obra importante. Mas por que não há de Coimbra editar os seus escritores e mandar às malvas o monopólio dos cânones literário-centralizantes? Por que não este ato de liberdade e de rebeldia? Estando assim as coisas, isto é um ato de respiração.



Aliás, a Semana Cultural da Universidade de Coimbra deste ano – “Reinventar a Cidade” – foi sob o mote da criação artística, que se faz e se tem feito em Coimbra. E teve coisas excelentes. Poderá dizer-se que a Semana Cultural ganhou a maioridade ao assumir a criação. Alguns o têm referido, sobretudo Virgílio Caseiro: é preciso fazer de Coimbra, cada vez mais, um lugar de acontecimentos artísticos, de realizações onde a expressão inovadora seja rainha e senhora. A criação artística – plástica, musical, literária, cénica, gráfica, fotográfica, enfim, toda – não pode ficar à sombra, nem na sombra, da científica. Não o tem feito, mas tem estado numa medida menor, e é por isso que acontecimentos assim são importantes. São bons sinais de autonomia e de vitalidade. E, já agora, de descentralização cultural, tão benéfica ao país, mesmo que este o não saiba nem queira saber, como às vezes parece.

sábado, 5 de março de 2011

PRÉ-PUBLICAÇÃO: Excerto do livro Catarse - Diálogo epistolográfico em forma de romance, da autoria de Cristóvão de Aguiar e Francisco de Aguiar, a publicar em Abril próximo pela novel editora Lápis de Memórias. In Semanário Expresso das Nove, 4 de Março de 2011


I
Parto amanhã de manhã para Lisboa. Sábado que será de sol. Voo semidirecto: Pico, Lajes, Lisboa. Sempre que me vou de abalada, sinto uma ponta de tristeza e de saudade do local onde aqueci lugar durante algum tempo. A mala e a pasta do computador já se encontram no chão do alpendre da casa virada ao mar. Contemplo a Ilha de São Jorge: estende-se ao longo do meu olhar numa extensão de cerca de oitenta quilómetros. Hoje, pintou-se de azul arroxeado. Daqui a pouco, já troca de pintura, mas não é troca-tintas! Nunca usa a mesma durante muito tempo. Grande vaidosa, a Ilha em frente de minha casa! O Expresso que liga os portos da Horta, de São Roque e São Jorge, não navega: azula-se de tal maneira que já vai a meio do canal, o de Vitorino Nemésio, rumo à Vila das Velas. Enxergo o casario com nitidez e, à noite, até vislumbro a claridade dos faróis dos automóveis circulando nas estradas. O mar, um espelho. Estanhado. Bom Tempo no Canal! Ainda é muito cedo! Sou ardido no tocante a horários! A boleia só chegará daqui por uma hora, mas gosto de sentir-me em mangas de camisa dentro do tempo que me faço sobejar. Vou ainda percorrer a casa, palmo a palmo. Retiro algum prazer mórbido ao despedir-me das coisas, devagar. Das pessoas, é mais fácil! Entro de novo, subo as escadas que me levam ao sótão, o meu santuário da escrita e dos livros. Acaricio a lombada de um ou outro, endireito algum mais indisciplinado, sem vocação militar para a formatura rígida, deixo cair os olhos nas estantes de criptoméria, aliso a secretária já esvaziada do computador portátil, lanço um lento olhar em redor, na esperança de que ele fique, ali, preenchendo a ausência prestes a desabotoar-se e me dê as boas-vindas quando de novo eu chegar… Como existirão os livros sem mim, neste sótão de silêncio? Desço de novo as escadas, paro uns momentos em cada degrau, capto a sala de cima, e enterneço-me com o vidrinho de lágrima semi-inventada que me embacia os olhos.
Cristóvão de Aguiar
II
Passei a tarde em casa da filha da Flávia. A Gracinha lembrou-se de organizar uma festa para celebrar os setenta anos da mãe. Muito gostei de rever pessoas da família que há muito já não encontrava. A primeira com quem falei foi com a Telma de titia Maria da Ascensão. Está com muito bom aspecto. Todos os dias anda três milhas ao longo do passeio das ruas, para não ter de tomar medicamentos para a diabetes. Depois, falei com a irmã, a Maria Manuela, a Mané em família. Já não a via há muito tempo. Creio que desde que a Mãe faleceu. Convidou-me que fosse, um destes dias, a sua casa. Vive na mesma casa da filha, a Rosalinda. Diz que gosta muito de lá morar e não sente falta nenhuma da cidade de onde saiu.
Disse-me que o Humberto, o marido, não fala com ninguém. Vive numa rua sem saída e não há um conhecido com quem possa conversar. Queixou-se muito dele. Já não parece o mesmo. Tornou-se como a mãe, recadento, intenica com tudo e com todos. E continuou: "Já viste, Fernando, tenho de aturar, na minha velhice, o filho do Jaime Pardalito: é a comida que tem sal a mais, a roupa que está mal corrida; se faço massa sovada, diz logo que só vou acabar à meia-noite; mesmo assim, agora que o tempo melhorou, vai para o quintal - é um descanso. Eu bem que lhe digo: 'És igual a tua Mãe: mezinha, recadento, nunca me dás o valor'; responde-me que eu estou sempre a falar da Mãe: 'Pois então, se ele é igual a ela…'. A mãe teve de ir para o asilo dos velhos, ninguém a podia sofrer em Santa Luzia: sempre que as vizinhas lhe iam levar comida, ela respondia: 'Põe-me esta comida pelo cu a cima'. À noite, entretenho-me a ver a telenovela, mas é uma telenovela sem desdão nem tarelo… E é assim, meu rico Fernando José, esta vida não vale nada. O Humberto fala, fala, mas nunca lhe respondo, já não me apetece falar, quero o meu sossego; na outra cidade sabe-se tudo, um nunca mais acabar de enredos; agora, estou para aqui em paz…".
Teodora do José Anastácio: "Já estou casada há cinquenta e cinco anos, sempre com o mesmo homem: anda cada vez mais teimoso, fuma que nem chaminé, quer saber os mexericos todos, anda meio despercebido, uma desgraça. Também vejo a telenovela, mas não tem nenhum tarelo.".
José Anastácio: "Eh, Fernando, há tanto tempo que não te vejo, andas sumido por aí; tanto que trabalhaste; ainda estou por saber como é que ias à Ilha, estavas lá duas horas e, a seguir, regressavas a Boston; muito labutaste tu pela vida; o teu irmão Francisco também já tem a sua idade, ele está bom? Se calhar, a gente não se vai ver mais: vou fazer 78 anos para Novembro, não é brincadeira nenhuma. Custa-me saber que vou morrer."
Jesualdo: "Hoje a Ricardina fazia oitenta e sete anos; sem ela, vivo numa tristeza muito grande; os meus filhos fazem muito caso de mim, quase todas as semanas vou para casa deles; o Emanuel já fez sessenta e dois anos; em Julho, faço eu oitenta e nove; meu pai morreu aos cento e um, pode ser que eu também aguente até lá. Proibido adivinhar. Gostava de saber a tua opinião sobre um assunto que me tem posto a cabeça numa arredouça: tua Mãe morreu muito antes da Ricardina. Eram amigas e primas; todas as semanas iam juntas fazer compras; achas que elas já se encontraram lá em cima? Tenho na minha que sim, já estão juntas…"
Maria Josefina: "Vivo sozinha naquela casa, sem ninguém com quem conversar; o meu filho mora no Havai, veio visitar-me em Novembro passado. Agora, só vem daqui a meses, se vier…"
Salvador da Telma da tia Maria da Ascensão, em diálogo com o Fulgêncio Seco: "Ontem, no telejornal da RTP I, só falaram do José Saramago; ele tem a alma no inferno; que corisco homem era aquele?!"
Fulgêncio: "Sempre foi um homem muito controverso, contra tudo e contra todos, nunca estava satisfeito; os livros dele, quem os entende?"
Maria Lúcia da tia Maria da Ascensão: "Eh, Fernando, regalo-me a comer: desde que me levantei de manhã cedo, não meti nada no bucho para chegar aqui e consolar-me a comer…"

Francisco de Aguiar
4 de Março de 2011

Cyrano de Bergerac

Cyrano de Bergerac
Eugénio Macedo - 1995

TANTO MAR

A Cristóvão de Aguiar, junto
do qual este poema começou a nascer.

Atlântico até onde chega o olhar.
E o resto é lava
e flores.
Não há palavra
com tanto mar
como a palavra Açores.

Manuel Alegre
Pico 27.07.2006